Cette année, Pâques en Provence se déroulait dans les dentelles de Montmirail du Samedi 26 Mars au Lundi 28 Mars entre Gigondas et Vacqueyras ; comme nous avions choisi de pédaler le Samedi , le départ se faisait à Vacqueyras et nous avons choisi de faire (en final le 80 kms).
Nous étions 7 au départ avec la nouvelle remorque tirée par Guy qui a assuré le vol d'essai (à priori concluant bien que Guy ait trouvé que l'augmentation de poids nécessitait d'anticiper les freinages; il conseille aussi de ne pas dépasser le 110Km/h)
A peine arrivé, Guy a essayé de trouver des courageux pour faire le 100 Kms avec lui car Gérard, André, Jean Michel et moi pensions que 80Kms avec 1200m de dénivelé suffirait pour des jambes du mois de mars.
Il avait réussi à convaincre Thierry et Florent jusqu'au moment où il a ressenti un grand moment de solitude car il venait de s'apercevoir qu'il avait oublié ses chaussures de vélo et qu'il devrait soit pédaler avec des sandales soit faire une randonnée pédestre.
Après quelques hésitations , tout le monde était d'accord pour dire que le 100Kms n'était plus raisonnable et que donc tout le monde ferait le 80 Kms.
Nous n'étions pas trop inquiets car nous pensions que Guy même pieds-nus arriverait encore à nous semer sur ce type de terrain.
Le temps qu'on aille s'inscrire, il était 8h30 quand nous nous sommes mis en route.
Au début, nous nous sommes laissés glisser jusqu'à Beaumes de Venise , mais après les choses se sont compliquées car on a eu le droit à une suite ininterrompue de côtes et de descentes jusqu'au premier ravitaillement à Beaumont du Ventoux où Gérard et André ont décidé finalement d'opter pour le 55 Kms qui leur permettrait de rallier le restaurant en temps et en heure. Je voulais rentrer avec eux car je ne me voyais pas finir avec les "fulgurants" mais ceux-ci m'ont convaincu de les accompagner et j'ai finalement décidé d'essayer de tenter l'aventure. Je pensais que Guy handicapé par ses sandales aurait des moments de faiblesse mais pas du tout et je dus m'accrocher pour terminer la série de côtes qui n'en finissait plus; heureusement qu'en haut des côtes, un petit arrêt permettait de nous regrouper.
A partir de Mérindol les Oliviers, cela s'est mis à descendre jusqu'à l'arrivée et nous avons charbonné ensemble jusqu'au ravitaillement.
Après le ravitaillement, le rythme s'est élevé un peu et avec Jean Michel on a décroché et on a fini tranquillement tous les deux.
Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner car Gérard était harcelé par la patronne du restaurant qui s'inquiétait de savoir où nous étions car on avait réservé pour 13h et à 13h on était encore sur le vélo du côté de Séguret.
Finalement on est arrivé au parking à 13h20 et à 13h40 on était au restaurant au grand soulagement des cuistots qui attendaient de nous servir pour pouvoir partir.
Bref, une super ballade avec un temps exceptionnel, des paysages époustouflants et un resto super ....
Loys